Table des matières
COMPRENDRE LA FRUSTRATION
DEFINITION DE LA FRUSTRATION
La définition du Larousse dit : État de quelqu’un qui est empêché d’atteindre un but ou de réaliser un désir.
La frustration est un état émotionnel.
Elle peut être causée par des facteurs internes tels que des pensées négatives, des croyances limitantes ou des doutes sur soi-même.
Mais ce n’est pas que ça. La frustration c’est aussi des facteurs externes telles que des circonstances qui sont hors de notre contrôle.
La frustration engendre d’autres émotions telles que la colère, l’irritation, l’anxiété ou la tristesse et peut même être à l’origine de peurs.
IMPORTANCE DE LA FRUSTRATION
La frustration, même si elle est mal perçue et pas du tout agréable, a de multiples vertus.
Tout d’abord quand on est enfant, il est indispensable d’en faire l’expérience pour sa construction émotionnelle et comportementale d’adulte pour au moins ces 2 raisons :
APPRENTISSAGE DE L’AUTOREGULATION
La frustration apprend aux enfants à réguler leurs émotions et leur comportement, en les aidant à prendre du recul et à réfléchir avant d’agir impulsivement.
DEVELOPPEMENT DE L’EMPATHIE
La frustration aide les enfants à comprendre les émotions des autres et à développer leur empathie envers les autres.
D’une manière générale, la frustration est aussi bénéfique pour ces 3 raisons :
ACTIVE MOTIVATION ET PERSEVERANCE
La frustration peut motiver une personne à prendre des mesures pour surmonter les obstacles et atteindre ses objectifs.
Pour cela, elle pourra aussi avoir besoin de persévérance.
APPRENTISSAGE
La frustration peut aider une personne à apprendre de nouvelles compétences et à trouver des solutions créatives aux problèmes qu’elle rencontre.
CROISSANCE OU DEVELOPPEMENT PERSONNEL
La frustration peut conduire à une remise en question et à une réflexion sur soi-même, ce qui peut aider à mieux se connaître et à s’améliorer.
RECONNAITRE ET ANALYSER LES CAUSES DE LA FRUSTRATION
Ça n’est pas forcément évident néanmoins du fait de l’inconfort généré, il est important de prendre le temps et de commencer par identifier les réactions qu’elle génère
Comme nous l’avons déjà vu pour certaines émotions, la frustration peut être à l’origine de la colère, d’irritation, de stress, d’anxiété, de démotivation, de fatigue, de tristesse, de déception, de confusion…
Ensuite, il faudra identifier la situation ou l’événement qui l’a déclenchée.
Il peut s’agir d’un obstacle, d’une difficulté, d’un échec, d’une attente non réalisée, d’une perte, d’un conflit, d’une contradiction…
Puis, analyser les pensées, les croyances ou le discours intérieur qui ont été générés.
Ça peut être “Je suis nul(le)”, “C’est injuste”, “Je ne peux rien y faire”, “Tout est de ma/sa faute”…
Derrière cela, il y a un ou des besoins insatisfaits ou des valeurs bafouées tels que le respect, la sécurité, l’expression, la reconnaissance, l’harmonie, la justice…
Reconnaître et analyser les causes de la frustration permet de comprendre les raisons pour lesquelles on ressent cette émotion.
C’est un apprentissage sur soi-même.
L’objectif, après ça, c’est d’avoir une réflexion d’en tirer des enseignements et de trouver des solutions pour y faire face de manière constructive.
APPRENDRE DE LA FRUSTRATION
Le précédent paragraphe a permis de comprendre l’origine du problème et d’en apprendre plus sur son propre fonctionnement.
Cela ne résout en rien la problématique alors quelle réflexion va-t-on pouvoir déployer pour avancer vers sa résolution ?
EVALUER LES OPTIONS DISPONIBLES POUR RESOUDRE LE PROBLEME ET CHOISIR UNE NOUVELLE APPROCHE
Commencer par explorer les alternatives et les solutions possibles pour répondre aux besoins ou aux valeurs insatisfaits.
Ces alternatives peuvent être l’adaptation, la réorientation, la négociation, la communication, l’acceptation, la recherche de soutien… etc…
Évaluer ces alternatives en fonction de ses avantages et de ses inconvénients. Pensez aux conséquences à court et à long terme pour chaque option.
Garder celles qui conviennent.
S’il n’y en a pas assez ou qu’elles ne conviennent pas, évoquer la situation avec une tierce personne pour avoir un avis extérieur. Cela peut vous donner un nouvel angle de réflexion.
Autre idée contre-intuitive… Posez-vous cette question : quels avantages ai-je à ne pas obtenir ce que je veux de cette situation qui me frustre ?
En listant tous ces avantages, vous constaterez que finalement, il n’y a plus lieu à être frustré.
Dernière option : laisser le temps au temps. Rien n’est définitif.
En prenant du recul, en mettant en place des actions pour avancer vers l’obtention de ce que vous voulez, en apprenant et en agissant petit à petit, vous pourrez dépasser cet obstacle qui vous frustre.
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Face à la frustration, il y a deux façons de réagir : se laisser aller et s’effondrer ou se relever pour faire face et se battre. Je me demande ce qui fait que l’on choisit l’une plutôt que l’autre. Est-ce le degré de confiance en soi qui fait la différence ? D’autres facteurs entrent-ils en ligne de compte ?
Effectivement, face à la frustration, les individus réagissent de différentes manières.
Le choix entre se laisser aller et s’effondrer ou se relever pour faire face et se battre peut dépendre de plusieurs facteurs.
Le degré de confiance en soi joue un rôle important.
Une personne ayant une confiance en soi élevée est plus susceptible de voir les obstacles comme des défis à relever plutôt que comme des échecs insurmontables.
L’état d’esprit est alors très constructif !
Les expériences passées influencent aussi notre réaction face à la frustration.
Si nous avons réussi à surmonter des difficultés par le passé, cela peut renforcer notre confiance en nos capacités à faire face.
Et inversement, si ce n’est pas le cas.
Pour moi, cela vient aussi beaucoup de notre éducation.
Quand nous sommes petits nous avons, en général, énormément de contraintes.
Celles érigées par nos parents, par notre environnement (école, activités, …) .
Si nous avons appris à gérer nos émotions, à gérer les pressions face aux frustrations alors vécues, je pense que nous sommes alors beaucoup mieux armés pour la suite.
En revanche, une éducation laxiste engendrera plutôt des réactions d’effondrement ou tout au moins dans les premiers temps.