Nous avons vu dans le précédent article, les différentes pathologies associées au système immunitaire.
Ainsi nous verrons dans ce dernier article, dans un 1er temps, les remèdes de la médecine conventionnelle (aussi appelée allopathie) quand le système immunitaire rentre en réaction et qu’il est impacté fortement, il sera question d’immunodéficience avec l’immunodéficience primaire (ou de déficits immunitaires innés qui résultent de déficiences innées) et l’immunodéficience secondaire (ou de déficits immunitaires acquis tels que les maladies auto-immunes, les cancers, le SIDA …)
Dans un 2nd temps, nous parlerons du pendant de toutes ces pathologies côté naturopathie vitaliste.
En conclusion, une p’tite réflexion sur ces 2 approches.
Par soucis de synthèse pour le lecteur, il y aura un article supplémentaire que je qualifierai « annexe », où il sera question des incidences « moins graves » des perturbations du système immunitaire avec les tendances aux infections, les maladies (rhumes, grippes, maux de gorge, …), l’allergie, les problèmes pour cicatriser …
Table des matières
POINT DE VUE DE LA MEDECINE CONVENTIONNELLE
IMMUNODEFICIENCE
L’immunodéficience caractérise un état dans lequel une personne voit ses défenses immunitaires affaiblies. Dans la majorité des cas, l’immunodéficience est acquise au cours de la vie, alors qu’une minorité de personnes naît avec un système immunitaire défectueux.
IMMUNODEFICIENCE PRIMAIRE
Les immunodéficiences primaires sont un ensemble de maladies hétérogènes qui résultent d’erreurs innées du système immunitaire. Ce sont des maladies rares dont la description est relativement récente. Ce sont des maladies encore peu connues.
Le cas le plus extrême est celui des enfants bulles.
Lorsque que l’immunodéficience est innée, elle a alors souvent une origine génétique. Certains acteurs de la défense immunitaire ne sont pas fabriqués correctement en raison d’une anomalie du gène qui code cette information. Ce manque s’exprime par un mauvais fonctionnement de la moelle osseuse qui est chargée de la fabrication des cellules de l’immunité. Ainsi, la moelle osseuse d’un enfant atteint d’immunodéficience primaire ne pourra pas fabriquer de phagocytes ou de lymphocytes B (donc pas d’anticorps) ou T. Il ne possède donc pas les éléments nécessaires pour se défendre contre les infections.
L’immunodéficience innée signifie que le système immunitaire est incapable de lutter efficacement contre les microbes. La moindre infection peut donc être fatale et c’est pourquoi, dans les cas extrêmes des enfants-bulles, ils vivent dans une « bulle » stérile qui les maintient à l’abri des microbes.
TRAITEMENT ALLOPATHIQUE DE L’IMMUNODEFICIENCE PRIMAIRE
Il existe plusieurs traitements qui dépendent du type de déficit immunitaire primaire.
Les infections peuvent être contrôlées ou rapidement traitées avec des antibiotiques, des antiviraux et/ou des antifongiques. Ces traitements ont permis d’améliorer la qualité de vie des patients atteints d’immunodéficience.
Les personnes avec des anticorps absents, peu nombreux ou dysfonctionnels peuvent bénéficier d’une substitution en immunoglobulines. Les immunoglobulines proviennent de dons de sang et sont administrées à intervalles réguliers sous forme intraveineuse ou sous-cutanée. Elles permettent de prévenir efficacement bon nombre d’infections.
La diminution des infections est le but recherché de la thérapie. Bien qu’il existe des taux d’injection d’immunoglobuline recommandés, il existe des doses propres pour chaque patient afin de prévenir les infections récurrentes. Parfois, il sera nécessaire d’augmenter les doses jusqu’à atteindre un taux permettant au patient de vivre avec le moins d’infections possibles.
Un autre moyen d’empêcher l’apparition, l’aggravation ou l’extension des maladies est l’utilisation d’antibiotiques pour prévenir les infections (ex : otite, sinusite, pneumonie, méningite, douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhées…) chez les sujets présentant un déficit en complément (partie de l’immunité innée impliquées dans l’élimination des pathogènes) ou ayant une atteinte de la rate.
Les patients souffrant de déficit du système inné nécessitent aussi un traitement antifongique (relatif à ce qui tue les champignons parasites). Les vaccinations sont importantes, toutefois, il faut éviter les vaccins atténués (vivants) en raison du risque d’infectons vaccinales.
Dans certaines immunodéficiences rares compliquées, des substances stimulant le système immunitaire (cytokines) ou des enzymes essentielles à son bon fonctionnement peuvent être administrées. Dans les cas d’immunodéficiences innées les plus sévères, une greffe de moelle osseuse soit une transplantation de cellules souches hématopoïétiques (infime fraction du tissu qui est à l’origine du renouvellement et de la duplication de tous les types de cellules sanguines) est le traitement le plus approprié.
Dans ces circonstances, la survie et la guérison atteignent 90%. Quand un donneur compatible ne peut pas être trouvé, il est possible d’envisager une thérapie génique.
IMMUNODEFICIENCE ACQUISE OU SECONDAIRE
Les déficits immunitaires secondaires ou acquis sont beaucoup plus fréquents que les déficits primaires. Ils se développent au cours de la vie et sont causés par des facteurs extérieurs ou sont la conséquence de maladies ou de leur traitement. Une immunodéficience secondaire peut survenir par exemple après le traitement d’un cancer par chimiothérapie. Certaines infections virales, maladies chroniques et traitements immunosuppresseurs peuvent également diminuer de manière durable l’activité du système immunitaire.
Le traitement dépend du niveau d’atteinte du système immunitaire ainsi que de la cause de l’immunodéficience. Le traitement de la cause contribue souvent à l’amélioration de la condition.
DIFFERENTS TYPES D’IMMUNODEFICIENCES SECONDAIRES
SIDA
L’exemple le plus connu d’immunodéficience secondaire est l’immunodéficience causée par le virus d’immunodéficience humaine ou VIH. Le VIH s’attaque à certaines cellules du système immunitaire et empêche celui-ci de bien fonctionner pour combattre les microbes. Lorsque le système immunitaire est trop atteint, les personnes infectées contractent des infections inhabituelles et sévères. On dit alors qu’elles ont le Syndrome d’Immunodéficience Acquise ou SIDA.
TRAITEMENTS ALLOPATHIQUES – SIDA
Aucun des traitements ne guérit la maladie, mais la majorité des personnes séropositives peut vivre très longtemps. Les effets secondaires des médicaments sont moins gênants qu’autrefois.
Il y a 2 principaux traitements : le traitement immédiat par les traitements antirétroviraux (le VIH étant un rétrovirus qui infecte les lymphocytes T – Les rétrovirus ont une grande capacité de mutation et survivent dans l’organisme en le parasitant -) et celui des maladies opportunistes.
TRAITEMENT ANTIRETROVIRAL
Il est hautement actif et constitué de 3 médicaments qui diffèrent d’une personne à l’autre en fonction de l’efficacité, la tolérance immédiate ou à long terme, les conditions de vie de chacun…
L’objectif du traitement est d’obtenir en 6 mois une charge virale indétectable.
Pour être efficace, le traitement doit être suivi à la lettre avec des prises quotidiennes à des heures précises prescrites par le médecin.
La fidélité au traitement est extrêmement importante, car elle empêche aussi l’apparition de résistances médicamenteuses (si le dosage d’un médicament baisse dans le corps, cela accroît le risque que le virus se transforme ou mute pour « survivre »).
Les effets indésirables des médicaments peuvent être importants : fatigue, maux de tête, perte de l’appétit, éruptions cutanées, diarrhée, etc.
Plusieurs des médicaments sont maintenant disponibles en 1 seule dose quotidienne à une heure précise.
Remarque. Les chercheurs travaillent à créer des « vaccins thérapeutiques » qui aideraient le système immunitaire à combattre l’infection et ces recherches avancent, puisque des essais cliniques sont en cours. LE but de ces vaccins sera de stimuler l’immunité des personnes séropositives pour aider leur organisme à lutter contre le VIH et les affections opportunistes.
TRAITEMENTS POUR LES MALADIES OPPORTUNISTES
Des examens doivent être faits régulièrement pour dépister les maladies opportunistes de façon précoce. Il faut aussi recevoir certains vaccins et prendre des médicaments afin de prévenir les infections fréquentes voire poursuivre un traitement même après la guérison afin d’empêcher une récidive.
En cas de déficience, un traitement hormonal de substitution peut être entrepris. Chez les hommes, par exemple, la thérapie hormonale peut aider à maintenir la masse musculaire ou à restaurer la libido.
La prise quotidienne d’un supplément de multivitamines et minéraux peut être bénéfique pour les personnes infectées par le VIH, surtout si l’alimentation est déficiente.
MALADIES AUTO-IMMUNES
Les maladies auto-immunes ou les maladies susceptibles d’être d’origine auto-immune sont traitées avec des immunosuppresseurs.
Les immunosuppresseurs sont des médicaments utilisés pour inhiber ou prévenir l’activité du système immunitaire. Il y a réduction de la prolifération des lymphocytes T ce qui diminue leur activité. L’inconvénient, c’est que le corps est alors très vulnérable à des maladies opportunistes, même celles considérées habituellement comme sans danger.
Un déficit immunitaire peut être à l’origine de difficultés de cicatrisation et/ou d’autres pathologies, notamment de tumeurs, tumeurs malignes, cancer…
SCLEROSE EN PLAQUE :
La sclérose en plaques ou SEP est une maladie inflammatoire auto-immune chronique.
La sclérose en plaques touche le système nerveux central, en particulier le cerveau, les nerfs et la moelle épinière. Elle altère la transmission des influx nerveux car la myéline, qui forme une gaine protectrice autour des prolongements nerveux, est touchée.
Les symptômes varient selon la localisation où la myéline est atteinte : engourdissement d’un membre, troubles de la vision, sensations de décharge électrique dans un membre ou dans le dos, troubles des mouvements, etc.
Le plus souvent, la sclérose en plaques évolue par poussées, au cours desquelles les symptômes réapparaissent ou de nouveaux symptômes surviennent. Ces symptômes régressent souvent après les poussées, mais, au bout de quelques années, les poussées laissent cependant des séquelles (symptômes permanents), plus ou moins invalidants. La maladie peut en effet porter atteinte à de nombreuses fonctions : le contrôle des mouvements, la perception sensorielle, la mémoire, la parole, etc…
TRAITEMENTS ALLOPATHIQUES – SCLEROSE EN PLAQUE
Les progrès thérapeutiques accomplis ces dernières années ne permettent pas encore de guérir la sclérose en plaques. Les traitements de fond sont ceux qui ont le plus bénéficié des récentes avancées thérapeutiques. Ils visent à prévenir l’évolution de la maladie. Ils comprennent les traitements dits immunomodulateurs et les traitements dits immunosuppresseurs. Ils diminuent la fréquence des poussées et freinent la progression.
Le traitement des poussées repose sur des perfusions intraveineuses de corticoïdes, de puissants anti-inflammatoires, sur une courte période. D’autres traitements, non spécifiques, soulagent la douleur, les tremblements et mouvements anormaux, la raideur musculaire ou encore l’incontinence. Un soutien psychologique et la rééducation fonctionnelle sont également prescrits.
Depuis 1993, les médicaments immunomodulateurs et immunosuppresseurs ont montré un bénéfice significatif dans les formes de sclérose en plaques évoluant par poussées, ainsi que dans certains cas de formes progressives de la maladie.
Les immunomodulateurs agissent en régulant l’activité du système immunitaire et en diminuant l’inflammation et les lésions provoquées par son activité contre la gaine de myéline.
Des symptômes grippaux sont fréquents avec les interférons bêta, contenus dans les immunomodulateurs en début de traitement : fièvre, maux de tête, sueurs, courbatures, articulations douloureuses. Des effets indésirables sanguins et rénaux, potentiellement graves, sont rarement observés.
Les immunosuppresseurs sont utilisés en cas d’échec des médicaments immunomodulateurs ou dans le cadre de formes agressives chez les patients.
DIABETE DE TYPE 1
Le diabète de type apparaît le plus souvent durant l’enfance ou l’adolescence, d’où son appellation ancienne de « diabète juvénile ».
Au tout début, le diabète de type 1 ne provoque aucun symptôme, car le pancréas demeure partiellement fonctionnel. La maladie ne devient apparente qu’au moment où 80 à 90 % des cellules pancréatiques productrices d’insuline sont déjà détruites.
En effet, les individus qui sont atteints de diabète de type 1 produisent très peu ou pas du tout d’insuline en raison d’une réaction auto-immune qui détruit partiellement ou entièrement les cellules bêta du pancréas. Ces dernières ont pour rôle de synthétiser l’insuline, qui est essentielle à l’utilisation du glucose sanguin par l’organisme comme source d’énergie. Dans ce type de diabète, il est absolument nécessaire de prendre régulièrement de l’insuline, d’où le nom qu’on lui attribue souvent de « diabète insulinodépendant (DID) ». D’ailleurs, cette maladie était mortelle avant qu’il soit possible de la contrôler à l’aide de l’insuline.
TRAITEMENTS ALLOPATHIQUES – DIABETE DE TYPE 1
Les diabétiques peuvent espérer mener une vie active, autonome et dynamique à condition de respecter, durant toute leur existence, une discipline stricte par :
- Le contrôle du taux de glucose sanguin à l’aide d’un lecteur de glycémie ;
- Un régime alimentaire approprié ;
- Un programme d’exercices physiques.
Les personnes atteintes de diabète de type 1 doivent s’injecter de l’insuline afin de compenser l’insuffisance du pancréas à en produire. La prise d’insuline par la bouche n’est pas possible du fait que celle-ci serait détruite par les sucs digestifs. Comme les traitements sont quotidiens et souvent même, plusieurs fois par jour, le patient doit apprendre à s’administrer lui-même les injections.
Le dosage et le type d’insuline utilisé varient en fonction des besoins réels du sujet en insuline, à chaque moment de la journée. D’où la nécessité d’un suivi médical serré. Au début du traitement, cela peut prendre un peu de temps avant de trouver le juste dosage. De plus, il existe divers types d’insuline, avec diverses rapidités d’action. Il est possible d’avoir une « pompe à insuline », petit appareil installé sur le corps et conçu pour offrir, 24 h sur 24, une perfusion continue d’insuline. L’objectif est de s’assurer, à tout moment, que la glycémie est aussi proche que possible de la normale. De cette façon, on diminue sensiblement l’incidence et la gravité des complications associées au diabète de type 1. Des insulines à action prolongée, qui nécessitent 1 seule injection par jour, sont aussi disponibles.
Depuis quelques années, les chercheurs s’intéressent de plus en plus aux bienfaits thérapeutiques de la transplantation du pancréas ou des îlots de Langerhans chez les diabétiques de type 1. En raison des risques, la transplantation du pancréas est réservée aux cas où le diabète ne peut être contrôlé par les injections d’insuline ou en cas de complications graves. Moins coûteuse et moins risquée, la transplantation des îlots de Langerhans est encore au stade expérimental.
CANCER
Le choix d’un traitement ou d’une combinaison de traitements dépend de plusieurs facteurs dont les plus importants sont :
- Le type de cancer
- Le degré d’extension du cancer
- La présence d’éventuelles autres maladies
- L’âge de la personne
- L’état général de la personne
TRAITEMENTS ALLOPATHIQUES – CANCER
Il existe différents traitements du cancer utilisés seuls ou associés entre eux :
- Chirurgie : la chirurgie oncologique est l’ablation d’une tumeur
- Radiothérapie : ou irradiation, est un traitement anticancéreux qui consiste à utiliser des rayons à haute énergie pour détruire ou endommager les cellules cancéreuses
- Chimiothérapie : traitement du cancer consistant à administrer des médicaments qui tuent les cellules cancéreuses ou qui limitent leur croissance. Les médicaments de chimiothérapie sont généralement administrés par perfusion lente dans une veine, mais parfois aussi par voie orale ou par perfusion directe dans les membres ou dans le foie, selon la localisation du cancer.
- Hormonothérapie : traitement qui consiste à bloquer l’action ou la production d’hormones naturelles afin d’empêcher le développement des cellules cancéreuses. Elle vise à entraîner la mort des cellules cancéreuses à plus long terme en créant un milieu hormonal qui leur est défavorable.
- Immunothérapie : traitements qui encouragent les défenses immunitaires du patient à attaquer le cancer. Il collabore avec le système immunitaire afin d’éliminer les cellules cancéreuses.
- Nouveaux traitements “ciblés” : traitement qui vise des cibles spécifiques. Ces thérapies sont classées selon :
- La taille de la molécule active
- Anticorps qui se fixent à leur cible sur la membrane cellulaire
- Anticorps qui se fixent à leur cible dans la circulation sanguine
- Substances actives qui peuvent traverser la membrane cellulaire et se fixer à une cible qui se trouve dans la cellule
- L’effet du médicament (une fois que le médicament ciblé s’est fixé à la cible)
- La croissance de la cellule ralentit
- La cellule meurt
- La cellule cancéreuse devient visible pour le système immunitaire
- La formation de nouveaux vaisseaux sanguins est bloquée
- La taille de la molécule active
On distingue différents types de traitements :
- Curatifs qui permettent d’espérer une guérison définitive
- Palliatifs afin de ralentir ou même stopper pendant un certain temps l’évolution de la maladie
Une précision : il ne faut pas confondre traitements palliatifs et soins palliatifs.
- Les traitements palliatifs dirigés contre le cancer peuvent donner des résultats importants même si une guérison définitive n’est pas possible.
- Les soins palliatifs visent à maintenir la meilleure qualité de vie possible en fin de vie.
POINT DE VUE DE LA NATUROPATHIE VITALISTE
La naturopathie fait partie des thérapies holistiques qui prennent en compte le patient dans sa globalité, c’est-à-dire aussi bien le corps que l’esprit. Elle ne fonctionne pas par symptôme mais peut traiter les pathologies de façons différentes selon leurs manifestations.
Ainsi en cas de perturbation du système immunitaire, on peut se demander comment identifier mais surtout comment faire pour retrouver une immunité naturelle.
Tout d’abord, il est important de renforcer l’état des barrières physiques et chimiques.
La peau doit transpirer et ainsi produire de la sueur mais aussi du sébum. On utilisera un gant de crin ou du lofa qu’on frottera sur la peau pour enlever les peaux mortes mais aussi, et surtout, pour la stimuler. Selon la sensibilité de chacun, il faudra s’arrêter quand la peau est rouge (ou un peu rouge). Si elle est touchée par la pathologie alors cette étape est à passer.
Pour toutes les muqueuses (respiratoires, digestives, rénales et urinaires ainsi que vaginales), on les entretient en veillant à voir une nourriture la plus physiologique possible (notamment : une alimentation essentiellement végétarienne avec des fruits et légumes crus, locaux et bio si possible. Les dévitalisants comme le sucre (industriel), le café, le thé, le chocolat, l’alcool, les médicaments, … sont à éviter tous les produits industriels ainsi que les viandes surtout les rouges, les produits à base de lait de vache et les produits contenant du gluten dont la mauvaise qualité actuelle abîme les intestins).
Il est aussi très important de rire ! Cela paraît ubuesque comme ça mais le rire a de très nombreuses vertus qui ont un impact physiologique très positif. Par exemple, quand on rit, la production de cortisol, l’hormone du stress, est inhibée. La production des « hormones du bonheur », en revanche, est enclenchée. Ainsi on aura de l’endorphine, qui suscite le bien-être, de la dopamine, l’hormone du plaisir et de la motivation, et de la sérotonine, l’hormone de la bonne humeur qui a ainsi une action anti-dépressive.
Bref, les hormones qui affaiblissent le système immunitaire sont inhibées et celles qui le favorisent sont fabriquées.
Il faut entretenir ces muqueuses car quelquefois les bons microbes deviennent des mauvais. Exemple : au niveau des intestins, c’est le cas des colibacilles qui donnent la fameuse colibacillose qui infecte l’intestin mais également les voies rénales. Au départ, ce colibacille, est très utile. C’est lui qui est chargé de transformer la cellulose.
Quand une pathologie survient et qu’elle crée de la fièvre alors ne pas la combattre car c’est une barrière de défense. C’est l’hypothalamus qui déclenche ce phénomène. La fièvre constitue à elle seule, un moyen efficace de lutte antivirale en limitant la multiplication des éléments pathogènes.
Pour certaines souches de virus poliomyélitiques (par ex.), elles sont réduites de 90 % seulement par le fait d’une température du corps à 38,5°.
On peut aussi utiliser les bains chauds car cela permet de chauffer les os et donc de stimuler, dans la moelle osseuse, la production des globules blancs (les leucocytes) mais aussi les globules rouges.
Toute l’activité myéloïde est aussi activée par le bain très chaud.
En revanche, TRES IMPORTANT : en cas d’une fièvre déjà présente, ne pas prendre de bain très chaud. Une fièvre trop importante (au-delà de 40° voire un peu plus chez certaines personnes) n’aura pas les effets bénéfiques recherchés bien au contraire. On recherchera alors à la faire baisser.
Quand il y a suffisamment de vitalité, on peut procéder à un jeûne sec (rien n’est ingurgité même pas de l’eau d’où son qualificatif de « sec »).
Il permet d’essorer la lymphe et sollicite beaucoup les histiocytes qui digèrent les microbes, les toxines et les leucocytes morts au combat de façon à assainir le terrain.
Le jeûne sec permet de nettoyer le tissu conjonctif (tissu d’emballage qui entoure tous les organes, les viscères, il est partout) qui est souvent cellulitique. Dans ce tissu sont sécrétés les histiocytes.
Si les maladies infectieuses régressent, c’est parce que le corps libère ces fameux histiocytes.
Il est aussi important de stimuler et entretenir le système musculaire.
Nos cellules musculaires sécrètent principalement une espèce d’hormone qui n’est pas une hormone classique comme les glandes endocrines ou exocrines. Ce sont des substances qui viennent neutraliser les toxines des microbes. Plus le sujet a un système musculaire en bon état et plus cette sécrétion d’anticorps est importante.
Il faut un muscle sain, non infiltré de graisses ou d’acides lactiques.
Avec tout ceci, il sera aussi important d’avoir une bonne oxygénation, d’aller aussi souvent que possible au contact de la nature et de se relaxer.
CONCLUSION
La médecine conventionnelle aborde les patients via des symptômes et les découpe ainsi en autant de fragments qu’il y a d’organes voire, même, d’éléments constituants le corps. Elle ne prend pas en compte les liens entre chaque partie du corps alors que c’est fondamental pour un naturopathe (et aussi, par exemple, pour la médecine chinoise et ayurvédique). Toutes les parties du corps travaillent ensemble. La naturopathie prend en compte la personne dans sa globalité que ce soit son corps et sa tête. Il s’agit d’un tout indissociable et donc c’est ce tout dont on s’occupe.
D’une manière générale, dans le soin à apporter au système immunitaire, l’objectif premier est qu’il faut éviter que les cellules ne dégénèrent. Pour cela, nous devons veiller à avoir nos barrières de défense en bon état. Le milieu (nos liquides) doit être parfaitement physiologique ainsi les infections sont évitées.
A partir du moment où il est compris que c’est l’état du milieu intérieur qui est la clé alors on fait en sorte que ce milieu interne soit propre. Ainsi le système de défense va pouvoir empêcher toutes substances étrangères de s’installer et de s’y développer.
Pour les naturopathes vitalistes, le progrès médical, en matière de microbiologie, ne se conçoit donc pas avec une multitude de traitements et même un « super vaccin », mais seulement dans une correction de terrain. Ainsi cette notion n’est plus d’ordre médicale, mais hygiénique. Avoir une bonne hygiène de vie est fondamentale et cela ne signifie surtout pas de s’enfermer dans des dogmes. La souplesse est de rigueur et la rigueur c’est d’avoir suffisamment de souplesse pour garder le juste équilibre. 😉
REFERENCES
https://www.vidal.fr/
https://www.passeportsante.net/
https://fr.wikipedia.org/
AVERTISSEMENT : Je ne suis pas médecin. Mes articles sont réalisés suite à des recherches.
Merci pour cet article plein de bon sens ! Le problème de la médecine moderne est qu’elle ne traite que les effets et non les causes des maladies, qu’elles soient chroniques ou psychosomatiques surtout. Et comme tu le dis, on ne prends pas le patient comme un tout, ou corps et esprit ne font qu’un, mais comme une somme d’organes et de parties à soigner…c’est bien dommage, mais les mentalité évoluent ! A quand l’enseignement d’une bonne hygiène de vie dès l’école ?
C’est exactement ce que je disais il n’y a pas si longtemps… La base de l’hygiène de vie devrait être enseignée à l’école non seulement pour apprendre les clés pour avoir une bonne santé mais aussi pour mieux vivre avec les autres et avec soi-même !
Caroline, Nous nous rejoignons par le rire, ce matin, C’est très chouette. Ça paraît si banal qu’on en parle peu… et qu’on oublie de rire suffisamment. Quelle tristesse 🙁 Allez, à vos marques, riez!
On sous-estime toujours les choses les plus simples ! Certaines thérapies sont d’ailleurs uniquement basée sur le rire 😉 La naturopathie, elle, permet d’utiliser à bon escient une multitude de choses simples, faisables par tout le monde mais que l’on néglige justement parce qu’elles sont “trop” simples.
J’aime beaucoup ton approche. Je n’ai jamais été convaincue par celle de la médecine conventionnelle qui, je trouve, ne se pose pas les bonnes questions, ne prend pas le sujet là où il faut.
Merci pour ton commentaire. Je dirai qu’effectivement, la médecine conventionnelle fonctionnant par symptôme a une vision plus étroite que celle de la naturopathie car elle ne fait hélas pas les liens. J’ai ainsi compris qu’elle entretenait plus un système de maladie que de santé car le système de maladie est non seulement plus lucratif mais en plus il déresponsabilise chacun, ce que fait aussi notre société. De ce fait, ce n’est pas encore la majorité qui a pris conscience qu’il fallait se reprendre en main et pas attendre que cela vienne de l’extérieur.